Une canne en olivier avec pince intégrée (pour ramasser des trucs sans se baisser).
J'ai poncé super fin : j'ai commencé avec du 80 puis du 100, puis 120,180,240,400,1000,2000,5000, pour finir avec un leger retour à 400 pour que le vernis puisse quand même accrocher.
Pour pô s'acharner à poncer trop longtemps il faut savoir quand faites c'est principalement le gros grain (ici 80) qui fait le plus gros du boulot. ensuite les autres ne sont là que pour remplacer les précédentes rayures par d'autres un peu plus fines. Du coup il est inutile de s'acharner pendant des heures avec chaque grain. S'il y a un défaut à "ronger/gommer" c'est le premier qui est censer l'avoir fait. Pour les suivants tant que la taille des grains et bien échellonnée il faut uniquement s'appliquer à passer partout.
Pour la déco j'ai pyrograver la solution du paradoxe de Zénon :
Zénon disait : si je doit aller quelques part, à la moitié du trajet il me restera la même quantité de trajet à faire que ce que je viens d'effectuer.
Une fois que j'aurrais fait la moitié de ce qui me restait à faire il me restera encore la même quantité que la derniére portion que je viens d'effectuer.
Une fois que j'aurrais à nouveau fait la moitié de ce qui me restait à faire il me restera encore la même quantité que la derniére portion que je viens d'effectuer. Et ainsi de suite ...
Au final ..je devrais être toujours de plus en plus prés de l'arrivée mais je ne devrais jamais réussir à l'atteindre ?!
Je vous épargne les explications mathématiques mais la suite mathématique pyrogravé prouve que si (un piti peu pour la forme : en s'autorisant à définir le trajet comme une suite de portion infiniments petites Zénon la définis également et sans s'en rendre compte comme une somme de portions infiniment nombreuse, l'un des infini compense l'autre !)
Du coup je trouvais marrant de pyrogravé ça là car des fois au milieu d'un trajet je fais une pause car je fatigue ..ensuite à la moitié de ce qui me restait à faire je recommence à fatiguer ..Bah là j'ai la preuve mathématique : je finirais bien par arriver, la suite est convergente !
Je les fini à l'huile de bois de chine (elle durcit), 5 couches. J'ai poncé légérement/égrainné entre 2 couches et non 1 contrairement à ce qui est conseiller car j'ai remarquer que sinon mes égrainnages tendent à supprimer tout mon vernis !
Avec cette huile il est important de bien essuyé 30 min aprés avoir appliqué, de choisir le bon chiffon (pas du tout pelucheux !) et de laisser pas mal de temps entre chaque couche (vaut mieux trop que pas assez).
Le cable de frein est maintenu par des cordes en lin. Ce type de corde se détériore rapidement avec l'eau. Du coup pour le rigidifier j'ai d'abord passé un mélange de colle à bois (vinylique classique) légérement diluée dans de l'eau, puis (une fois sec) du vernis à bois ordinnaire (l'huile de bois de chine ne séche pas dans les cordes) :
La poignée viens d'un vieux modéle de frein où le cable passe à l'intérieur du guidon. C'est plus simple à placer :
Pour la machoire aprés différent essais il m'est apparus que le plus sur était de faire au plus simple : l'intégralité de la machoire telle quel maintenu par une simple tige filetée.
Le caoutchouc des patins a été "affuté".
L'angle d'ouverture est tout de même assez réduis, par exemple je ne peut pas attraper une piéce de 2€ par les cotés (je dois d'abord l'incliner avec le pied pour l'attraper par la tranche). Mais la pince reste bien pratique malgrés tout :
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